06 juillet 2006

Menus propos autour de la confiture d'abricots

La confiture d'abricots faite à la maison préserve l'équilibre entre les saveurs sucrées et acidulées du fruit. Sa préparation est d'une grande simplicité... Alors, pourquoi se priver d'un tel plaisir ?
Venu de chine voilà des siècles, l'abricot s'est très bien acclimaté en France-d'où les diverses variétés que l'on trouve chaque année en juillet et en août sur nos étals de fruits et primeurs. Certaines sont très appréciées pour les confitures :le rouge du Roussillon, qui a nottamment la faveur de Joël Robuchon et de Michel bras, le bergeron qui est le préféré de Christine Ferber, ou encore le lambertin ou le polonais, également connu sous le nom d'orangé de Provence. D'autre, tels le ouardi ou le comice de Toulon, ont aussi leurs adeptes. Mais en vérité, ce n'est pas tant la variété qui compte que le fruit lui même, qu'il faut acheter juste à point, ni trop mûr, ni pas assez. Et c'est bien là qu'est la difficulté ! Car les abricots devenant très fragiles lorsqu'ils sont bien mûrs, nombre de producteurs les commercialisent avant qu'ils ne parviennent à maturité. Or, une fois cueilli, l'abricot ne mûrit plus. Si vous achetez des fruits encore fermes, manquant de gôut et de parfum, inutile de rêver : ils resteront tels quels ! Quant aux fruits très mûrs, ils ont certes l'avantage d'être parfumés et sucrés, mais aussi l'inconvénient pour les confitures de se départir de leur peau à la cuisson et de sécraser en purée ! Dernière mise en garde : ne vous fiez pas à une belle couleur rouge ... elle n'est pas un indice de maturité. Goûtez avant d'acheter, c'est la meilleure façon de ne pas vous tromper !

Elle à table Guy Langlois

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