Deauville l'élégante, Honfleur l'authentique : entre les deux, la côte fleurie balance. Une Normandie toujours douce dans la lumière dorée de septembre.
Les planches de Deauville sont en azobé, un bois exotique réputé imputrescible, et ouvrent sur 643 mètres de long leurs célèbres cabines, décorées aux noms des célébrités d'Hollywood qui ont fréquanté les lieux. En face, les parasols rouges et bleus, couleurs de la ville.
Lorsque le duc de Morny découvrit en 1858 l'étendue de sable et de marais qui jouxtait Trouville, arpentée par les troupeaux de moutons et de bovins, imaginait-il que ce no man's land allait devenir une des stations balnéaires les plus chic de France ? Il prit en tout cas le pari, puisqu'il se lança avec l'aide du banquier Donon dans la création d'un royaume de l'élégance, fort de son établicement de bains, son casino, son grand hotel et son hippodrome. Le développement des chemins de fer fit le reste, qui mettait, en 1863, Deauville à 5 heures de Paris !
Sage et extravagante à la fois
Cent cinquante ans plus tard, le succès ne c'est pas démenti : Deauville fait toujours rêver, même nimbée de bruine toute normande. Bien sûr, il y a la plage, arpentée au petit matin par les trotteurs à l'exercice, envahie dès le premier rayon de soleil par les familles en quête de bronzage et les parasols coupe-vent. Incontournable, la balade sur les planches, où les cabines en bois, construites en 1923, arborent le nom des stars d'Hollywood venues pour le festival du cinéma américain, qui fête sa 32e édition en ce début septembre. Il ne faut pas en oublier la ville elle-même, construite à partir de la place Morny. A l'instar de celle de l'Arc de triomphe à Paris, huit avenues disposées en étoile en partent. Nichées dans les rues tranquilles, des villas extravagantes racontent les fastes d'autrefois, dans un mélange de styles revigorant : la villa Camélia, la plus ancienne (1864) avec ses bow-windows; la villa Breloque où mourut le peintre Eugène Boudin; les abeilles, construite pour la couturière Jeanne Paquin en 1910 ; la villa Strassburger, chef-d'oeuvre du style néo-normand avec ses pans de bois et ses briques en damier.
Les planches de Deauville sont en azobé, un bois exotique réputé imputrescible, et ouvrent sur 643 mètres de long leurs célèbres cabines, décorées aux noms des célébrités d'Hollywood qui ont fréquanté les lieux. En face, les parasols rouges et bleus, couleurs de la ville.
Lorsque le duc de Morny découvrit en 1858 l'étendue de sable et de marais qui jouxtait Trouville, arpentée par les troupeaux de moutons et de bovins, imaginait-il que ce no man's land allait devenir une des stations balnéaires les plus chic de France ? Il prit en tout cas le pari, puisqu'il se lança avec l'aide du banquier Donon dans la création d'un royaume de l'élégance, fort de son établicement de bains, son casino, son grand hotel et son hippodrome. Le développement des chemins de fer fit le reste, qui mettait, en 1863, Deauville à 5 heures de Paris !
Sage et extravagante à la fois
Cent cinquante ans plus tard, le succès ne c'est pas démenti : Deauville fait toujours rêver, même nimbée de bruine toute normande. Bien sûr, il y a la plage, arpentée au petit matin par les trotteurs à l'exercice, envahie dès le premier rayon de soleil par les familles en quête de bronzage et les parasols coupe-vent. Incontournable, la balade sur les planches, où les cabines en bois, construites en 1923, arborent le nom des stars d'Hollywood venues pour le festival du cinéma américain, qui fête sa 32e édition en ce début septembre. Il ne faut pas en oublier la ville elle-même, construite à partir de la place Morny. A l'instar de celle de l'Arc de triomphe à Paris, huit avenues disposées en étoile en partent. Nichées dans les rues tranquilles, des villas extravagantes racontent les fastes d'autrefois, dans un mélange de styles revigorant : la villa Camélia, la plus ancienne (1864) avec ses bow-windows; la villa Breloque où mourut le peintre Eugène Boudin; les abeilles, construite pour la couturière Jeanne Paquin en 1910 ; la villa Strassburger, chef-d'oeuvre du style néo-normand avec ses pans de bois et ses briques en damier.
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